Les « fortune treasures » ou « trésors porte-bonheur » sont un motif japonais traditionnel introduit au Japon depuis la Chine au cours de l’époque de Muromachi (1336-1573). Ces trésors symbolisent des présages de bon augure. Parmi eux, un maillet magique, appartenant à Daikokuten, l’un des sept dieux de la chance, qui permet d’exaucer les vœux ; des clous de girofle, introduits au Japon pendant l’époque de Heian (794-1185) et devenus un signe prometteur en raison de leur rareté ; un poids utilisé pour peser les objets ; un rouleau ancien sur lequel est écrit un sutra bouddhiste ; un parchemin renfermant des secrets de famille ; une cape d’invisibilité, un chapeau d’invisibilité, un sac d’or, et de nombreux autres porte-bonheurs. De plus, l’artiste souhaitait dessiner les trésors d’aujourd’hui et ceux qui existeront dans 50 ans, notamment une grue aux impressionnantes ailes noires ainsi qu’un motif porte-bonheur représentant un pin, un bambou et un prunier.
De larges bandes d’or viennent souligner le motif vermillon vif et élégant, tandis que la feuille d’or rougeâtre, étincelant dans la lumière, confère une impression d’éclat. Çà et là, des reflets de coquillages bleus, roses et violets créent des inflexions différentes, comme une chasse aux trésors qui célèbre le présent et le futur.